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Personnages

Variation des univers, diversité des personnalités

Chétif et timide malgré un grand sourire naturel et amusé, Kim Hang a 27 ans et a pris le rôle de soutien de famille auprès de ses parents et grand-parents. Pour subvenir aux besoins de sa famille, il travaille ardemment en tant que serveur dans un bar à vin français de Phnom Penh. Plein d’humour,en dépit de la dureté de sa vie, il peut parfois sembler naïf mais son enthousiasme, sa soif d’apprendre et son intérêt pour l’histoire de son pays, enchantent toute personne curieuse autour de lui. Bouddhiste, son bonheur psychique et sa stabilité sont très importants. Jouer et gagner des matchs de foot est son loisir favori et monter son propre business est son rêve…..

 

 

Chétif et timide

Kim Hang

Chanda

Discret, au sourire charmeur et timide, Chanda nous embarque dans sa vie de conduteur de tuk-tuk à travers la Capitale. Ancien taxi, il a profité de l’envie de folklore des touristes et a troqué sa voiture contre un de ces drôles d’engins. L’ œil vif , il guette les potentiels clients de la journée, espérant être choisi dans la multitude des chauffeurs de tuk-tuk, car il est loin d’être le seul. A l’approche d’un touriste, une petite armée de bras se lève énumérant en canon les lieux touristiques où ils peuvent être conduits. La chasse est dure…

 

tuktuk.... lady?

Le rythme de ses journées change quotidiennement. Il peut rester des heures sous un soleil assommant à interpeller les passants sans avoir de clients. Parfois, las d’une attente interminable, d’autres fois, perdu dans le défilement des rues avec ses embouteillages et la cacophonie d’une circulation affolante. Mais Chanda fait partie des conducteurs de tuk-tuk chanceux car quelques hôtels font directement appel à ses services pour conduire leurs clients à destination. Ce qui lui assure un revenu minimum. Avec le petit salaire de sa femme, ils subviennent aux besoins de leur famille. Ils travaillent beaucoup, sont satisfaits de ce qu’ils ont mais rêvent d’avoir un jour leur propre commerce, un restaurant.

Elly

Business women

Étonnante femme d’affaire et condensé de féminité, Elly est une jeune femme pleine d’énergie et de volonté. A 26 ans, elle possède déjà 3 boutiques dans Phnom Penh et travaille comme attachée commerciale dans un bar à vin français. Son apparence est primordiale. Elly s’ efforce d’ être une « true women » comme elle dit… une vraie femme.

 

Sa vie n’a pas toujours été simple… Elle a grandi à la campagne dans une famille très modeste et a construit sa situation à force de persévérance. A 18 ans, elle vend un petit terrain familial pour acheter un tout petit emplacement dans le marché russe de Phnom Penh . Grâce à sa détermination, elle s’entoure de personnes qui l’aideront à démarrer son commerce. C’est en travaillant d’arrache-pied qu’elle monte des boutiques de plus en plus grandes et acquiert de l’expérience dans le mannequina. Du haut de ses talons et habillée des mini-jupes de sa propre collection, Elly sait maintenant ce qu’elle veut et ne passe pas inaperçue dans les allées étroites du marché russe de Phnom-Penh.

Molly et sa famille

Sur l’île du Mékong aussi nommée « l’île de la soie », Moly vit tranquillement et simplement avec sa famille. Comme la plupart des femmes de l’île, elle est tisseuse. Elle fabrique les fameux « Krama », étoffes traditionnelles du Cambodge, et colore elle-même les fils de soie. Avec son mari et leurs deux enfants, ils habitent une petite maison sur pilotis derrière celle de sa mère et de sa tante. Ils se satisfont de peu et couvrent leur besoin grâce à la vente de quelques étoffes, le champ de riz du frère de Moly et de ce que la nature leur offre. Le mari travaille quelques fois comme conducteur de moto-dop si nécessaire. Leur cocon est paisible et rempli de vie avec les danses des enfants et les rires du grand-père. Depuis la cuisine en plein air, les manguiers et les cocotiers bougent au rythme du vent et les bœufs labourent les champs.

Sérénité

Depuis la cuisine en plein air, les manguiers et les cocotiers bougent au rythme du vent et les bœufs labourent les champs. Chaque instant est un bonheur partagé, complices avec leurs enfants, blagueurs avec leurs amis, la bonne humeur est omniprésente.

Le moine du monastère de Oudong

Entré dans un monastère pour étudier sans être un poids financier pour sa famille, il a trouvé dans la vie de bonze une éducation complète et l’accès au vrai bonheur. Il vient de finir son enseignement et c’est avec générosité, ouverture et esprit critique qu’il nous parle de son univers. Loin de la capitale, c’est un moment d’apaisement partagé avec ce jeune Vénérable. Il a quitté la campagne pour célébrer le nouvel an khmer dans le monastère des montagnes d’Oudong, un évènement très important dans la religion bouddhiste.

Méditation

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